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Esther Ferrer

http://estherferrer.fr/

« Bien que j’écrive les performances, que je fasse des dessins, ce n’est qu’un point de départ. S’il ne se passe rien, je commence là et je finis là. Mais avec l’accident, comme on sait qu’il peut arriver, la performance prend alors un autre chemin que je n’aurais certainement jamais trouvé autrement, et je pense que c’est plus important. En réalité ce qui arrive pendant l’action est plus important  que ce que j’avais pensé faire… C’est dans ce moment que la performance est intéressante, parce que c’est la vie qui passe, le présent s’impose. (…) Tout se mélange, et j’aime ce côté hybride. En art, j’aime bien les choses hybrides. La performance est un terrain très favorable à l’hybridité, et c’est ce qui m’intéresse. »

« Quand je fais une action, tout le monde peut faire des photos s’il le souhaite, l’unique condition que j’y mets est qu’il ne dérange pas les autres. Professionnels ou non professionnels, je n’ai pas envie qu’ils se mettent à côté de moi et dérangent les gens. »