Qu’est ce que faire se peut ?

Lecture-performance

Ok. je peux le faire. Injonction, conviction ou question ? Préliminaire à toutes formes d’action ?
Dans l’antre et l’entre de l’attente, de ce qui se pourra ou pas, s’invente peut-être déjà, bientôt dans ce qui se peut là, maintenant, parce que rien n’est tout à fait comme avant, un peu différent et tout encore possible (ouais on y croit) ; là, ça tombe bien, oui, je peux le faire.

Je suis le fil de cette invitation, incitation à l’action.
Explorer, lister, partitionner le champs des possibles, et qu’est-ce que ce faire se peut.
Alors, on peut, tu peux, si tu veux, vous pouvez, nous pouvons (ou pas) la mettre en voix, la partition.
L’interpréter, la lire, la dire, la chanter, la bégayer, la crier, la chorégraphier…

Pour ce faire :

Choisir : son format à une ou plusieurs voix, l’adresse, vers qui, à qui, pour qui, vers où et par où ça va ?
Pendant ce temps contraint du confinement : depuis chez soi, sur tous les toits, à la fenêtre, au balcon, sur le seuil de sa porte,
ou par exemple en visio conférence, en introduction à la réunion de travail,
ou encore : l’enregistrer, la transmettre, la faire circuler, via les réseaux, les radios web et alternatives, etc.
Et après, tout est possible, encore.

Interpréter : faire son chemin, suivre sa voie, faire ses choix, glisser, digresser, sélectionner, commenter, passer, faire passer, broder, ajouter, inventer.
Le tenter, tester, explorer. Improviser.
Jouer la partition sans exhaustivité…
On peut limiter la durée, se dire entre 2 et 5 minutes… Pas plus.
On peut y aller aussi. On le fait comme on le sent.

PDF1, pour une lecture page par page, version imprimable au format A4, orientation paysage.
PDF2, pour une lecture poster, plein écran.

Mise en forme graphique avec le concours de Nicolas Gautron